Discours de politique générale : une grande absente, la politique familiale

Alors que le pays fait face à la chute persistante de la natalité et à une crise de confiance des jeunes familles, l’Unaf regrette l’absence de la politique familiale dans le discours de politique générale prononcé par le nouveau Premier Ministre, Gabriel Attal, le 30 janvier.

Marianne, symbole républicain

Alors que le pays fait face à la chute persistante de la natalité et à une crise de confiance des jeunes familles, l’Unaf regrette l’absence de la politique familiale dans le discours de politique générale prononcé par le nouveau Premier Ministre, Gabriel Attal, le 30 janvier. Les difficultés de conciliation avec l’emploi, la pénurie de solutions d’accueil de la petite enfance, le désir contrarié d’avoir des enfants, le coût de la vie, l’alourdissement de la prise en charge, par les familles, de la dépendance de leurs proches : autant d’enjeux présents et à venir qui appellent des réponses fortes. Face aux enjeux éducatifs, alors que les parents ont besoin d’être soutenus, et non culpabilisés dans l’exercice de leur rôle souvent difficile auprès de leurs enfants, l’Unaf déplore que la seule annonce en la matière prenne la forme de mesures punitives à l’encontre de certains parents. Au surplus, ces mesures interrogent quant à leur portée effective et à leur efficacité. Sur tous ces sujets, l’Unaf entend travailler avec la ministre en charge du travail, de la santé et des solidarités et, ainsi qu’avec la future ou le futur ministre des familles dans le cadre du remaniement à venir. L’Unaf leur relaiera les attentes et les besoins des familles et veillera à ce que les mesures envisagées les aident réellement, en levant les obstacles auxquelles elles doivent faire face.